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Arrêter de s’excuser pour un million de choses

Je me suis réveillée un matin, il y a 3 ans,  en me rendant compte soudainement que je m’excusais tout le temps, pour un tas de raisons. Je me suis rendue compte que c’était devenu une habitude, comme si j’étais en tort. Je m’excusais pour tout: désolée d’avoir une opinion, désolée d’être intelligente, désolée si je fais trop de bruit, Désolée d’être qui je suis, désolée si je te dérange, désolée si je suis en retard alors que je n’étais pas en retard, désolée si ce n’est pas rangé quand quelqu’un venait à la maison alors que tout était normal.

Et puis j’ai pleuré, parce que je me suis rendue compte, pendant un court instant, que je me sentais illégitime dans ce monde et que je m’excusais d’être sur Terre. Cela m’a choquée que je pense de cette façon et j’ai décidé de ne plus m’excuser d’être ici et j’ai décidé de m’affirmer et de prendre ma place.

Cela n’a pas été facile de reprogrammer cette partie de ma personnalité, mais aujourd’hui, 3 ans après avoir décidé de changer, je peux vous affirmer que j’ai amélioré ma qualité de vie et qu’aujourd’hui je me sens légitime, j’ai pris ma place.

Egalement, depuis un an maintenant, je vois que ces actions que j’ai menées ont eu un impact favorable sur la façon dont les autres me perçoivent.  Une ancienne collègue que j’avais connue lors de ma période #sorry m’a complimentée, elle m’a dit qu’elle me trouvait beaucoup plus positive et affirmée, qu’elle avait l’impression que j’avais gagné en confiance.  Et que cela ne pouvait être que positif.

Etre qui je suis

Pendant une grande partie de ma vie j’avais l’impression de na pas pouvoir être qui je suis vraiment. De peur qu’on me juge, de peur qu’on n’aime pas qui je suis. Comme si je n’avais pas être sur Terre, ni à mériter quelque chose.
Je me sentais comme ne faisant pas partie de ce monde, je me sentais mal dans mon propre corps.  Au lieu de combattre ce sentiment, je m’étais toujours cachée et effacée. La suite, j’en ai parlé  en introduction de l’article.
Aujourd’hui je suis qui je suis, cela peut être apprécié par certains, j’intimide d’autres, certains encore ne m’aiment pas. J’ai appris à accepter cela et aujourd’hui je n’ai plus honte de qui je suis.

Avoir le droit de ne pas trouver quelque chose marrant

je pars du principe que le rire doit être quelque chose de spontané et vrai. Avant je riais à des blagues de merde juste pour faire plaisir à la personne en face. Pourquoi rire pour une blague qui n’est pas marrante ou que l’on a pas comprise? Depuis plus de deux ans je ne ris plus en me forçant et je ne m’excuse pas non plus de ne pas avoir compris.  Et ça fait un bien fou.  Et lorsque je ris, je profite un maximum de l’émotion et c’est un rire authentique et non forcé. Mieux apprécié par ceux qui me connaissent, mais aussi par moi-même.

Avoir droit à mon espace personnel

Auparavant, lorsque je circulais dans la rue, je me déviais à coup sur lorsque des gens fonçaient droit devant, sans tenir compte que l’espace est public. Genre les 3 mecs ou meufs en bloc qui arrivent et qui dégomment tout sur leur passage en mode weshhh la vie m’appartient.

Et cerise sur le gâteau, je m’excusais de me tenir là où ils désiraient passer.

Je me suis entraînée pour ne plus m’écarter lorsque les 3 zouaves devant ou même le zouave devant me foncent dessus, et s’ils ne devient pas je leur lance un très haut:  bonjour le respect! Généralement ça leur fout la honte et ils bougent et se mettent les uns derrière les autres. Et s’ils me bousculent, je gueule. Je ne m’excuse plus lorsque je gêne, parce que je ne gêne plus.

Autre situation, dans une file, auparavant lorsqu’on me collait, je m’excusais et je m’écartais. Aujourd’hui, je me retourne et je demande à la personne de ne pas me coller, que chacun a le droit à un peu d’intimité en public, qu’il n’est pas nécessaire de coller ou toucher mon corps pour que la file avance plus vite. Généralement les gens sont étonnés que j’ose prendre la parole, et ils s’écartent.

Cela peut vous sembler être deux détails mais cela a amélioré ma qualité de vie.

Je ne m’excuse plus pour des choses pour lesquelles je ne suis pas désolée

J’ai arrêté de m’excuser pour des choses pour lesquelles je n’étais pas désolée.  On a tous un peu tendance à dire: je suis désolé(e) par habitude ou pour faire joli/gentil. Alors qu’on ne le pense pas nécessairement. Au final, on ne me croyait pas, lorsque j’étais réellement désolée.

Aujourd’hui, lorsque je dit que je suis désolée ou que je m’excuse, cela a beaucoup plus de valeur. Que ce soit à mes yeux où aux yeux des personnes en face de moi.

Et lorsque l’envie me passe encore de temps en temps de dire que je suis désolée alors que je ne le pense pas, je compte dans ma tête jusqu’à 10 et ça passe.

Je ne m’excuse plus pour les mauvais comportements des autres

Il y a 3 ans de cela, lorsqu’une personne manquait de respect à une tierce personne devant moi, automatiquement, je m’excusais auprès de la personne lésée pour les agissements du pauvre con ou conne de service.. Pourtant je savais que je n’étais pas responsable de leurs actions, comportements. Mais étant donné que je trouvais ça injuste ou déplacé, boum le sorry sorry arrivait.

Actuellement, je ne m’excuse plus pour les sales comportements des autres. Si cela arrive devant moi, je tourne les talons et je laisse les deux individus faire leur vie. Si je trouve que c’est mal placé ou mal venu, je lance un regard de feu au vilain connard.

 

Je ne m’excuse plus pour mon style

Il y a des années de cela, lorsque je me présentais aux évents pour mon blog beauté je m’excusais de ne pas être apprêtée et super maquillée comme mes copines. Comme si une blogueuse beauté devait automatiquement être superbement maquillée ou habillée avec la dernière tenue du moment.

J’avais l’impression de ne pas avoir ma place, je me sentais dévisagée et j’entendais les remarques de certaines pestes derrière mon dos ( ce n’était pas de la parano, certaines ne sont senties tellement meilleures qu’elles m’ont fait la remarque: ben on ne dirait pas que tu es une blogueuse beauté ou encore: tu pensais qu’on était à une pyjama party…

Mon style c’est d’être qui je suis. Je ne ressens pas de gêne à sortir en tenue de sport au magasin pour faire mes courses avec un bun et mes baskets et sans maquillage. Je n’ai pas besoin de m’habiller de façon sexy ou stricte ou de maquillage pour me sentir valorisée. Mon cerveau me suffit amplement et je n’ai pas envie de faire semblant d’être une  autre personne pour plaire ou pour attirer les gens vers moi.

Mon style c’est un truc minimaliste avec de temps en temps une touche de féminité et si ça ne plais pas, ma foi…

Je ne m’excuse plus lorsque je demande un coup de main

Je commençais automatiquement , et lorsque j’osais mes demandes d’aides par: excuses moi de te demander ceci ou cela mais…. et je me justifiais…

Aujourd’hui, lorsque je ressens le besoin de déléguer ou demander de l’aide, je m’excuse plus. Je demande sincèrement si on peu m’aider pour telle ou telle chose et je ne me justifie plus sur le pourquoi. Il est je pense normal pour toute personne de ne pas tout savoir et d’avoir besoin de pistes ou d’aide, de temps à autres.

Je ne m’excuse plus de ne pas être la fée du logis

Il y a 3 ans, lorsque quelqu’un passait à l’improviste à la maison, je m’excusais si la maison n’était pas parfaitement rangée ou nettoyée. On le fait toujours, de façon inconsciente.

Et chez moi c’est vraiment vrai, je ne suis pas la parfaite fée du logis. Je ne range pas tout de fond en comble, je ne nettoie pas le sol tous les jours, je ne range pas ma cuisine le soir.  Mes mannes de linge traînent quelques fois 3 jours dans le dressing en attente d’être rangées.

Je ne suis pas malheureuse, mon compagnon et mes enfants ne sont pas malheureux non plus. Nous ne sommes pas de moins bonnes personnes parce que notre maison regorge de vie. Notre maison n’est pas parfaite mais elle est toujours propre.

Lorsque je suis malade je laisse les tâches ménagères pour plus tard, ma santé est plus importante qu’une pseudo image projetée pour des personnes étrangères à mon nid familial. Je connais mes limites.

A la maison tout le monde partage les tâches ménagères; du papa aux enfants, en passant par moi. Chacun oeuvre de son côté . Résultat: je ne suis pas exténuée d’avoir ramassé les merde des autres, je ne suis pas du coup de mauvaise humeur et je suis fière d’avoir des adolescents qui rangent et connaissent la valeur du travail à la maison.

Je chose d’ailleurs régulièrement des potes ou personnes à qui je dis que je n’ai jamais préparé les vêtements de mes gosses étant petits. Je leur ai appris depuis leurs 3 ans et demi à choisir leur tenues avec mon aide. Ils faisaient leurs petites tartines pour l’école à 6 ans. Et ils étaient fiers.  Mon mari n’a jamais eu son midi pour le boulot fait, il a des mains et est capable en tant qu’adulte de le faire.

ne pas s'excuser de réussir

Je me m’ excuse plus pour mon besoin d’intimité

Il y a encore deux ans de cela, je m’excusais encore lorsque je ne partageais pas, comme les copines ou mes potes, des détails intimes lors de conversations de groupe. Allez c’est à ton tour Co.. bah non désolée. Maintenant je leur dit tout simplement non et je ne me justifie plus. je me ‘en excuse plus non plus. Je trouve cela essentiel de mettre certaines limites, d’établir une certaines intimité, et j’ai un beau et grand jardin secret que je maintient secret.

 Je  ne me sens plus coupable lorsque je réussis quelque chose

Pendant la majeure partie de ma vie, c’est à dire 33 longues années, j’ai toujours minimisé mes connaissances et mes compétences , ainsi que mon intelligence pour ne pas froisser certaines personnes. De fait, depuis toujours je réussis tout ce que j’entreprends car j’ai cette chance d’être hypersensible et intelligente.

Ce combo me permet de percevoir des détails qui passent inaperçus pour d’autres, également je possède un fort esprit d’analyse. J’avais l’impression que ne pas cacher mes capacités était attirer l’attention sur moi. Alors que non. Pourquoi devrais-je mentir et minimiser mes capacités, ce serait mentir. Mentir aux autres et me mentir à moi-même.
Depuis 2 ans maintenant je ne cache plus mes compétences ou mes capacités, je suis comme je suis et j’ai de la chance.
Je ne crache pas ce que j’accomplis au visage des autres, mais je partage certaines choses ou certains moments.

Bien évidemment je suis confrontée en permanence à des personnes qui n’ont pas les mêmes capacités et qui quelques fois sont méchantes, me disant que je ment sur mes projets. Ou encore que j’en fais trop. Mais je ne peux pas et je ne veux pas ralentir qui je suis. J’ai ce besoin en moi, dans mes tripes, de créer, d’analyser, d’écrire, de partager.

Au début, sur certains groupes je m’excusais. Depuis 1 an et demi je tente de faire comprendre à ces personnes que effectivement je fais beaucoup de choses et je les mène à bien. Mais que cela ne sert à rien de se comparer à moi. Que chaque personne possède des connaissances que je n’ai pas et d’autres capacités dont je ne suis pas équipée. Mais je ne m’excuse plus pour mes réussites, petites ou grandes.  Et je ne les cache plus.

Je ne m’excuse plus lorsque la vérité blesse

Je ne suis pas connue pour être la plus diplomate ou la plus douce. Mais lorsqu’on me demande la vérité, je la délivre, telle qu’elle est sans broder. Je suis concise et claire. Avant je m’excusais ensuite de dire la vérité, si elle blessait. Et ça me pourrissait la vie de devoir m’excuser pour être vraie et sincère.

Pourquoi m’excuser alors qu’il m’a été demandé de délivrer la vérité, même blessante? Elle est blessante pour la personne en face si elle n’est pas ok, si elle a mal agi ou si elle a fait quelque chose à chier. Moi-même je suis ne suis parfaite, je fais des erreurs et quelque fois, cela fait du bien de se faire recadrer avec certaines vérités.

Le phénomène des messages « vus »

Faites-moi la gueule, soyez fâchés, lorsque vous m’envoyez  un message, que je le lis et ne répond pas tout de suite. Cela m’arrive très souvent. N’oubliez pas qu’il y a une chose qui se nomme #lavie . Lorsqu’un message arrive il se peut qu’il s’ouvre et que je le ferme parce que je suis tout simplement occupée. Occupée à travailler, occupée au téléphone, occupée à parler avec quelqu’un. Pourquoi bon sang foutre la pression aux gens avec ces attitudes permanentes du  » mais oui mais t’as vu mon message et tu n’as pas répondu ». Ben je n’ai pas eu encore le temps de, et je le ferai lorsque j’aurai le temps et aussi l’envie. Il y a aussi ce qui se nomme le téléphone, vous pouvez aussi le décrocher et appeler.

Prendre du temps pour moi

J’ai besoin d’intimité et de périodes de coupures, pour me couper des sources qui me polluent et qui prennent mon énergie vitale. Auparavant, je m’excusais d’avance lorsque je coupais tout. Ou je m’excusais lorsque je revenais.
Mais j’ai cessé de m’excuser de connaître mon corps et mon esprit, j’ai arrêté de m’excuser de prendre soin de ma santé et de ma santé mentale. Les pauses sont nécessaires et font un bien fou!

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Etre heureuse et positive, rire en public

La vie est courte, je ne veux pas la passer à la subir  ou la passer à faire la gueule, ou me plaindre en permanence sur des choses qui ne sont de toute façon pas de mon ressort.
Lorsque je suis heureuse je le suis vraiment, je le montre sans le vouloir en étant hyper positive et en souriant, riant. Que ce soit chez moi ou en public. Je dis bonjour en entrant dans le métro, je ne tire pas la gueule dans la salle d’attente du médecin en mode #jevaismourrir .

Avant je m’excusais si je parlais dans la salle d’attente du médecin, comme si je troublais le climat lourd mis en place par les patients.  Je m’excusais de rire aux éclats en public.  Maintenant je ne m’excuse plus d’être cette personne joyeuse.

Mon état d’esprit

Mon état d’esprit a tendance a changer rapidement et faire le tour d’un tas d’émotions pendant une seule journée. Il reflète ce que je ressens. Je peux commencer la journée en étant joyeuse, puis voir quelque chose qui me rend triste et me sentir impuissante et pleurer. Etre émue aux larmes pour ensuite rire aux éclats sur une blague de merde de ma fille.

Il y a quelques années,, je m’excusais d’être triste, je m’excusais de pleurer. Mais mon état d’esprit est ce que qu’il est et il est le reflet de mon moi intérieur. Quelque chose de sensible et de complexe.  Je ne m’excuse plus d’être qui je suis, en revanche j’explique ce que je suis et comment je ressens le monde aux personnes qui sont en contact avec moi. C’est beaucoup plus constructif et généralement elles sont très intéressées par ce que je leur raconte. Et se rendent compte que telle ou telle personne avec lesquelles elles sont en contact, sont peut-être elles aussi hypersensibles.

Parler trop peu ou trop

En règle générale, lorsque je suis avec une personne, je ne peux pas faire autrement que d’analyser tout ce qui la représente. Sa façon de se tenir, ses expressions corporelles, le ton de sa voix, son regard.  En groupe j’observe et je ne partage que lorsque je me sens confortable et en confiance. Aussi, j’avoue qu’il y a des sujets qui ne m’intéressent pas du tout: la dernière palette Urban Decay que les filles s’arrachent comme un trésor, le dernier sac tendance, le nouveau parfum de Pierre Paul Jacques. La dernière saison des Anges de la réalité … je préfère d’autres sujets, le dernier film de… le dernier livre de….

Lorsque je partage je le fais totalement. Si les gens trouvent alors que je parle trop ou que j’ose prendre un temps de conversation dans le moment qui noue est accordé, libre à elles de partir ou me dire clairement qu’elles n’en ont rien à foutre.  Mais cela me mettra aussi devant le fait que la personne en face veut s’exprimer et ne laisse pas à l’autre la même possiblité. Dans ce cas, je me dis que finalement je n’ai rien perdu, mais que je me suis dégagée d’une personne égoïste.

On a tous le droit de décider de ne pas s’exprimer ou de le faire.

Etre occupée

Alors je pense que c’est une des plus grandes avancées que j’ai pu faire en termes de développement personnel.
Je n’ai jamais eu de meilleure amie, ou d’amitié qui tiennent vraiment dans le temps.
Auparavant je me mettais des barrières parce que j’avais peur de ne pas plaire ou de ne pas susciter l’intérêt. Du coup, forcément, on disais de moi que j’étais hautaine et sévère.
Ensuite j’ai tenté de ne plus sembler froide, on m’invitait partout mais généralement mes cercles de connaissances étant plus jeunes que moi, je n’arrivais pas à leur dire non ou je m’excusais de ne pas suivre la cadence.

Aujourd’hui, la vie a fait que je me suis rendue compte que mieux vaut ne pas être invitée partout par un tas de monde, partager des moments plus précieux et rares avec des personnes que j’apprécie vraiment.

J’ose dire que je suis occupée ou que je n’en ai tout simplement pas envie à ce moment. Et je ne me justifie plus, je ne m’excuse plus de ne pas avoir envie ou d’être occupée.  En tant qu’adultes, si on a vraiment envie de se croiser, on prendra la temps de le faire, selon les contraintes de chacun.

Cela m’a permis d’être appréciée plus, amplement je ne traîne plus partout avec n’importe qui et je profite du temps qui m’est accordé sur terre pour faire les choses qui me parlent vraiment. Les gens qui se sont écartés ont leur trip de vie, différent du mien. Et la vie me fait rencontrer d’autres personnes qui sont plus en accord avec qui je suis.

Changer d’avis

Excuses moi mais j’ai changé d’avis. Cette phrase que l’on entend régulièrement. On l’entendait beaucoup de ma bouche. Je disais oui pour faire plaisir et ensuite je me sentais mal de ne pas en avoir envie, j’y allais ou je faisais la chose avec les pieds de plomb.

Ou dans le cas inverse, on me demandait de faire quelque chose et je disais non par peur. Pour ensuite regretter de ne pas avoir été avec la personne ou de ne pas avoir fait cette chose proposée.
Nous sommes des humains, notre état d’esprit peut changer. Et il ne faut pas s’excuser de changer d’avis.

Aujourd’hui je ne m’excuse plus lorsque je change d’avis, mais aussi, je demande un temps de réflexion avant de prendre une décision. Même sur des choses anodines.

Comme vous le voyez, cela fait beaucoup d’excuses en moins. J’ai arrêté de m’excuser pour  ces 18 choses.
Cela n’a pas été facile au début de ne pas m’excuser, j’ai du apprendre à reprogrammer cette mauvaise habitude. Cela a pris du temps, je n’ai pas attaqué tous ces points en même temps.

Je me suis constituée une liste, une liste des choses pour lesquelles je m’excusais, en me demandant à moi-même pourquoi le le faisais et ce que cela m’apportait. J’ai aussi compté tous les jours le nombre de fois où je m’excusais et j’ai halluciné: en moyenne 14 fois chaque jour, beaucoup plus lorsque j’étais en groupe ou en public.

Ensuite, lorsque arrivais le phénomène de désir de m’excuser je respirais profondément en comptant jusqu’à 5 ou 10.

J’ai bossé chaque point de ma liste au quotidien et au fur et  à mesure des semaines et des mois, je me suis excusée de moins en moins juqu’à arrêter totalement sur les points de la ma liste. Aujourd’hui je n’en ressens plus le besoin et c’est pour moi une énorme victoire.

Cela m’a permis de m’affirmer, de prendre ma place, de donner plus de crédibilité à mes excuses lorsque j’agir mal ( et oui je suis humaine et on fait tous des erreurs). Je donne une image plus positive de ma personne également. J’ai gagné en confiance en moi.

J’ai écris cet article pour vous partager mon expérience, car je suis convaincue que je ne suis pas la seule à avoir adopté un jour ce type de comportement. Et je voulais faire passer un message positif afin que si vous êtes dans ce schéma et désirez changer c’est tout à fait possible, avec de la volonté et de la ténacité, car ce n’est pas facile.

J’espère que ce long article vous sera utile, ou sera utile à un de vos proches. N’hésitez pas à me laisser votre commentaire, je suis toujours ravie de pouvoir échanger avec vous!

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3 Commentaires

  1. Sarah Conte Philly
    11 juillet 2017 / 22 h 39 min

    J’ai adore ton article. Je le mettrais dans ma Newsletter de ce mois-ci.
    Un des endroits sur lequel j’ai complètement arrête de m’excuser est sur mon lieu de travail. « Sorry I have a question », « Sorry I didn’t hear », « Sorry, j’ai pas eu le temps de lire l’email », « Sorry d’interrompre », tout ca c’est fini, surtout parce que je me suis rendue compte que mes interlocuteurs masculins eux ne s’excusent JAMAIS pour ce genre de choses. Ca fait tellement prendre confiance en soit!

    • corinne
      14 juillet 2017 / 12 h 13 min

      Bonjour Sarah, Je suis ravie que ce que j’écris fasse écho, souvent on ne se rend pas compte de ce type de mécanisme car trop installé. Du coup, je te félicite aussi de ne plus t’excuser sans cesse, tu sais combien ça peut être difficile au début 🙂 Au plaisir de te lire!

  2. 15 juillet 2017 / 22 h 39 min

    Mais attends j’ai lu presque la meme chose ce matin mais en diagonale je me demande si ce n’est pas ton article que quelqu’un a poster sur facebook je vais regarder ca

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