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Témoignage d’une âme fleurie

Cela faisait quelques mois que je désirais vous proposer de découvrir d’autres hypersensibles au travers de ce blog, sans oser faire le pas, sans oser demander.

C’est la première pleine lune de l’année 2018 qui m’a fait comprendre que ce blog ne pouvait pas rester l’espace d’une seule hypersensible, que ce blog devait devenir un espace proposant d’autres énergies.

Pour ce premier témoignage, je vous propose de découvrir Sarah Bauwens, dont le témoignage s’intitule  » Âme Fleurie ».
Sarah, que je remercie pour sa douceur et son engagement.

Âme Fleurie

Les émotions démultipliées, les sens sur-développés et une hyper-empathie… Voici les caractéristiques qui m’habitent depuis ma plus tendre enfance.

Depuis petite, mon entourage me jugeait « trop émotive », et s’en est toujours le cas actuellement. Mon hypersensibilité a été diagnostiquée au début de ma puberté en même temps que ma dépression. Les hormones changeantes et les changements d’humeurs en conséquences n’ont fait qu’empirer les choses. J’ai longtemps vécu en subissant ces traits de caractère qui dominaient tout le reste de ma personnalité.


Chaque moindre détails, chaque émotions minimes et presque invisibles de personnes que j’apercevait me paraissaient insurmontables. Je me sentais continuellement responsable des souffrances d’autrui, y compris des animaux et des problèmes de société existant dans le monde. Ceci engendrant ce sentiment d’impuissance qui me frustrait et me rendait malade moralement.
âme fleurie

Lors de mes 18 ans, lorsque j’ai pris conscience de mon état, j’ai compris qu’il était tant d’agir sur cette hypersensibilité qui, jusqu’à maintenant, me dirigeait. Je suis encore en plein travail sur moi-même, mais j’arrive déjà à percevoir tous les bienfaits que cela me procure et que cela procure également aux autres.

Lors de cette prise de conscience, j’ai rapidement pris une première décision. En effet, j’ai radicalement stoppé la consommation de viande. Je ne parvenais plus à concevoir le fait d’aimer les animaux et de les manger. Cela m’était devenu impossible, écœurant.

Il m’arrivait parfois, et m’arrive encore, de percevoir la détresse chez ces animaux avant l’abattage. De ressentir leur peur, leur tristesse et leur envie de vivre à travers leurs yeux. Je parvenais à me mettre à leur place, à tel point que je me visualisais avant la mort, comme ci mon âme avait été déplacée dans un de leur corps. Et cela me fendait le cœur, me bouffait de l’intérieur.

A présent, je suis en transition vers le végétalisme afin de finaliser cette prise de conscience et d’être libérée de toute souffrance animale à laquelle je participais.

Je me rends dorénavant compte que l’empathie créée par cette hypersensibilité, que je blâmais initialement, m’a ouvert vers cet autre régime alimentaire des plus éthiques et respectueuse de l’être vivant. Mon corps m’en remercie, ma conscience et mon cœur d’autant plus.
Ce n’est que le début d’une grande transformation de soi, mais lorsque je m’imagine l’aboutissement de celle-ci et par conséquent, les innombrables avantages personnels et partagés acquis, je ne peux que continuer dans cette direction.
– Sarah Bauwens
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